Dans une des lettres groupées parues dans notre quotidien préféré, un candidat du PS a disserté sur le thème de la mobilité douce.

Il a entre autres proposé d’utiliser des instruments qui sont soit obsolète, (l’Agglomération a été dissolue par le Grand Conseil en août dernier) soit qui s’inscrivent sur le très long terme. (constitution d’un syndicat de remaniement dans la perspective d’utiliser les chemins ad-hoc).

Par contre, l’ecAS s’engage à améliorer les itinéraires de mobilité douce dans les meilleurs délais et à moindre frais . Ainsi les tronçons existants qui par mauvais temps deviennent boueux seraient revêtus de grave sur les bandes de roulement. Ces mesures immédiates et peu couteuses concerneraient les secteurs nous connectant aux communes voisines.

Par ailleurs les affirmations de l’auteur quant aux retombées financières des subventions ou prise en charge publique sont discutables. En effet les contraintes liées aux subventionnements des ouvrages comme la durée des démarches, impliquent  de fait, une forte majoration des coûts. Pour ce qui est de l’Agglomération tel qu’elle a fonctionné jusqu’ici elle ne va pas sans une participation des communes membres (pour 2020 les dix communes ont versé 16 millions CHF au compte de fonctionnement).

Une nouvelle forme d’agglomération étendue, correspondant au périmètre fixé par la Confédération  et non politique est souhaitable, elle permettra d’optimiser les installations de transport et mobilité. Un remaniement parcellaire pourquoi pas, à première vue les propriétaires intéressés ne se sont pas manifestés jusqu’ici, probablement du fait du découpage des parcelles favorables, toujours est-il que l’initiative doit venir de leur part ou pour le moins emporter leur adhésion tant sur le plan du principe que financièrement.

JMS 03.03.2021